
Nous ne sommes pas les maîtres de la miséricorde. Elle n’appartient qu’à Dieu.
Nous tombons tous dans le panneau de cette nouvelle superstition qui consiste à croire que la “miséricorde” nous appartient, que nous pouvons à notre guise la partager aux autres avec largesse mais surtout en profiter à nous-mêmes comme si le catholique jouissait de cette faculté de s’auto-absoudre. Il ne s’agit pourtant que d’une superstition mondaine qui s’ajoute à celle qui considère la “miséricorde” comme une espèce de bien immobilier dont la suprême hiérarchie de l’Eglise dont serait l’unique propriétaire et qu’à ce titre, elle serait libre de la donner généreusement à qui elle veut comme bon lui semble.