Que dirait Jésus au Synode sur la famille?

christressuscitant

Christ res­su­sci­té et res­su­sci­tant

Certains se deman­dent ce que le Synode sur la famil­le appor­te­ra de nou­veau.  Et si tout avait déjà été dit il y a plus de 2000 ans?  Le mes­sa­ge de Jésus doit-il être actua­li­sé — remis dans son con­tex­te histo­ri­que — com­me cer­tains le pen­sent ou est-il au con­trai­re une véri­té immua­ble ?  La pasto­ra­le est-elle une voie per­met­tant d’as­sou­plir la loi en fonc­tion des situa­tions loca­les ou bien la pasto­ra­le ne peut-elle jamais être sépa­rée de la doc­tri­ne com­me le disait Jean-Paul II  dans l’en­cy­cli­que Familiaris con­sor­tio?  Faut-il accep­ter tou­tes les for­mes d’u­nions au nom de la misé­ri­cor­de ou bien la misé­ri­cor­de implique-t-elle tou­jours une con­ver­sion et donc une recon­nais­san­ce de son péché et un chan­ge­ment de vie?  Le Christ est-il la Vérité ou faut-il recon­naî­tre une éga­le véri­té en cha­que con­scien­ce indi­vi­duel­le?  Faut-il lais­ser une gran­de mar­ge de manœu­vre aux évê­ques en matiè­re de famil­le ou l’u­ni­té est-elle pré­fé­ra­ble?  L’Eglise doit-elle évo­luer avec les men­ta­li­tés du mon­de ou n’est-elle juste­ment pas du mon­de?  Et si nous lais­sions le Christ pren­dre la paro­le au Synode, que dirait-il?

La doctrine

 Moi, je leur ai don­né ta paro­le, et le mon­de les a pris en hai­ne par­ce qu’ils n’appartiennent pas au mon­de, de même que moi je n’appartiens pas au mon­de.   Je ne prie pas pour que tu les reti­res du mon­de, mais pour que tu les gar­des du Mauvais.   Ils n’appartiennent pas au mon­de, de même que moi, je n’appartiens pas au mon­de Sanctifie-les dans la véri­té : ta paro­le est véri­té.  De même que tu m’as envoyé dans le mon­de, moi aus­si, je les ai envoyés dans le mon­de Et pour eux je me sanc­ti­fie moi-même, afin qu’ils soient, eux aus­si, sanc­ti­fiés dans la véri­té Je ne prie pas seu­le­ment pour ceux qui sont là, mais enco­re pour ceux qui, grâ­ce à leur paro­le, croi­ront en moi.  Que tous soient un, com­me toi, Père, tu es en moi, et moi en toi. Qu’ils soient un en nous, eux aus­si, pour que le mon­de cro­ie que tu m’as envoyé Et moi, je leur ai don­né la gloi­re que tu m’as don­née, pour qu’ils soient un com­me nous som­mes UN :  moi en eux, et toi en moi. Qu’ils devien­nent ain­si par­fai­te­ment un, afin que le mon­de sache que tu m’as envoyé, et que tu les as aimés com­me tu m’as aimé.  (Jean 17:14–23)

Pour aller où je vais, vous savez le che­min. »  Thomas lui dit : « Seigneur, nous ne savons pas où tu vas. Comment pourrions-nous savoir le che­min ? »  Jésus lui répond : « Moi, je suis le Chemin, la Vérité et la Vie ; per­son­ne ne va vers le Père sans pas­ser par moi(Jean 14:4–6)

Pilate lui dit : « Alors, tu es roi ? » Jésus répon­dit : « C’est toi-même qui dis que je suis roi. Moi, je suis né, je suis venu dans le mon­de pour ceci : ren­dre témoi­gna­ge à la véri­té. Quiconque appar­tient à la véri­té écou­te ma voix. »   Pilate lui dit : « Qu’est-ce que la véri­té ? » Ayant dit cela, il sor­tit de nou­veau à la ren­con­tre des Juifs, et il leur décla­ra : « Moi, je ne trou­ve en lui aucun motif de con­dam­na­tion.  (Jean 18, 37–38)

Lorsque Jésus eut ter­mi­né ce discours, il s’éloigna de la Galilée et se ren­dit dans le ter­ri­toi­re de la Judée, au-delà du Jourdain.  De gran­des fou­les le sui­vi­rent, et là il les gué­rit.  Des pha­ri­siens s’approchèrent de lui pour le met­tre à l’épreuve ; ils lui deman­dè­rent : « Est-il per­mis à un hom­me de ren­voyer sa fem­me pour n’importe quel motif ? »   Il répon­dit : « N’avez-vous pas lu ceci ? Dès le com­men­ce­ment, le Créateur les fit hom­me et fem­me,  et dit : À cau­se de cela, l’homme quit­te­ra son père et sa mère, il s’attachera à sa fem­me, et tous deux devien­dront une seu­le chair.
Ainsi, ils ne sont plus deux, mais une seu­le chair. Donc, ce que Dieu a uni, que l’homme ne le sépa­re pas ! »  Les pha­ri­siens lui répli­quent : « Pourquoi donc Moïse a‑t-il pre­scrit la remi­se d’un acte de divor­ce avant la répu­dia­tion ? »   Jésus leur répond : « C’est en rai­son de la dure­té de votre cœur que Moïse vous a per­mis de ren­voyer vos fem­mes. Mais au com­men­ce­ment, il n’en était pas ain­si.
Or je vous le dis : si quelqu’un ren­vo­ie sa fem­me – sauf en cas d’union illé­gi­ti­me – et qu’il en épou­se une autre, il est adul­tè­re. »  Ses disci­ples lui disent : « Si tel­le est la situa­tion de l’homme par rap­port à sa fem­me, mieux vaut ne pas se marier. »   Il leur répon­dit : « Tous ne com­pren­nent pas cet­te paro­le, mais seu­le­ment ceux à qui cela est don­né.   Il y a des gens qui ne se marient pas car, de nais­san­ce, ils en sont inca­pa­bles ; il y en a qui ne peu­vent pas se marier car ils ont été muti­lés par les hom­mes ; il y en a qui ont choi­si de ne pas se marier à cau­se du royau­me des Cieux. Celui qui peut com­pren­dre, qu’il com­pren­ne ! »   Ensuite, on pré­sen­ta des enfan­ts à Jésus pour qu’il leur impo­se les mains en priant. Mais les disci­ples les écar­tè­rent vive­ment.   Jésus leur dit : « Laissez les enfan­ts, ne les empê­chez pas de venir à moi, car le royau­me des Cieux est à ceux qui leur res­sem­blent. »  (Matthieu, 19:1–14)

Partant de là, Jésus arri­ve dans le ter­ri­toi­re de la Judée, au-delà du Jourdain. De nou­veau, des fou­les s’assemblent près de lui, et de nou­veau, com­me d’habitude, il les ensei­gnait.  Des pha­ri­siens l’abordèrent et, pour le met­tre à l’épreuve, ils lui deman­da­ient : « Est-il per­mis à un mari de ren­voyer sa fem­me ? »   Jésus leur répon­dit : « Que vous a pre­scrit Moïse ? »   Ils lui dirent : « Moïse a per­mis de ren­voyer sa fem­me à con­di­tion d’établir un acte de répu­dia­tion. »   Jésus répli­qua : « C’est en rai­son de la dure­té de vos cœurs qu’il a for­mu­lé pour vous cet­te règle.  Mais, au com­men­ce­ment de la créa­tion, Dieu les fit hom­me et fem­me.  À cau­se de cela, l’homme quit­te­ra son père et sa mère,
il s’attachera à sa fem­me, et tous deux devien­dront une seu­le chair. Ainsi, ils ne sont plus deux, mais une seu­le chair.  Donc, ce que Dieu a uni, que l’homme ne le sépa­re pas ! »  De retour à la mai­son, les disci­ples l’interrogeaient de nou­veau sur cet­te que­stion.  Il leur décla­ra : « Celui qui ren­vo­ie sa fem­me et en épou­se une autre devient adul­tè­re envers elle.  Si une fem­me qui a ren­voyé son mari en épou­se un autre, elle devient adul­tè­re. »  Des gens pré­sen­ta­ient à Jésus des enfan­ts pour qu’il pose la main sur eux ; mais les disci­ples les écar­tè­rent vive­ment.  Voyant cela, Jésus se fâcha et leur dit : « Laissez les enfan­ts venir à moi, ne les empê­chez pas, car le royau­me de Dieu est à ceux qui leur res­sem­blent.  Amen, je vous le dis : celui qui n’accueille pas le royau­me de Dieu à la maniè­re d’un enfant n’y entre­ra pas. »  Il les embras­sait et les bénis­sait en leur impo­sant les mains.  (Marc 10:1–16)

Tout hom­me qui ren­vo­ie sa fem­me et en épou­se une autre com­met un adul­tè­re ; et celui qui épou­se une fem­me ren­voyée par son mari com­met un adul­tè­re.  (Luc 16:18)

Jésus dit enco­re : « Un hom­me avait deux fils.  Le plus jeu­ne dit à son père : “Père, donne-moi la part de for­tu­ne qui me revient.”  Et le père leur par­ta­gea ses biens.  Peu de jours après, le plus jeu­ne ras­sem­bla tout ce qu’il avait, et par­tit pour un pays loin­tain où il dila­pi­da sa for­tu­ne en menant une vie de désor­dre.  Il avait tout dépen­sé, quand une gran­de fami­ne sur­vint dans ce pays, et il com­me­nça à se trou­ver dans le besoin.  Il alla s’engager auprès d’un habi­tant de ce pays, qui l’envoya dans ses champs gar­der les porcs.  Il aurait bien vou­lu se rem­plir le ven­tre avec les gous­ses que man­gea­ient les porcs, mais per­son­ne ne lui don­nait rien.  Alors il ren­tra en lui-même et se dit :  Combien d’ouvriers de mon père ont du pain en abon­dan­ce, et moi, ici, je meurs de faim !   Je me lève­rai, j’irai vers mon père, et je lui dirai : Père, j’ai péché con­tre le ciel et envers toi.  Je ne suis plus digne d’être appe­lé ton fils. Traite-moi com­me l’un de tes ouvriers.”  Il se leva et s’en alla vers son père.  Comme il était enco­re loin, son père l’aperçut et fut sai­si de com­pas­sion ; il cou­rut se jeter à son cou et le cou­vrit de bai­sers.  Le fils lui dit : “Père, j’ai péché con­tre le ciel et envers toi. Je ne suis plus digne d’être appe­lé ton fils.” Mais le père dit à ses ser­vi­teurs : “Vite, appor­tez le plus beau vête­ment pour l’habiller, mettez-lui une bague au doigt et des san­da­les aux pieds,  allez cher­cher le veau gras, tuez-le, man­geons et festoyons,  car mon fils que voi­là était mort, et il est reve­nu à la vie ; il était per­du, et il est retrou­vé.”  (Luc 15:11–24)

Les scri­bes et les pha­ri­siens lui amè­nent une fem­me qu’on avait sur­pri­se en situa­tion d’adultère. Ils la met­tent au milieu,  et disent à Jésus : « Maître, cet­te fem­me a été sur­pri­se en fla­grant délit d’adultère.  Or, dans la Loi, Moïse nous a ordon­né de lapi­der ces femmes-là. Et toi, que dis-tu ? »  Ils par­la­ient ain­si pour le met­tre à l’épreuve, afin de pou­voir l’accuser. Mais Jésus s’était bais­sé et, du doigt, il écri­vait sur la ter­re.   Comme on per­si­stait à l’interroger, il se redres­sa et leur dit : « Celui d’entre vous qui est sans péché, qu’il soit le pre­mier à lui jeter une pier­re. »  Il se bais­sa de nou­veau et il écri­vait sur la ter­re.   Eux, après avoir enten­du cela, s’en alla­ient un par un, en com­me­nçant par les plus âgés. Jésus resta seul avec la fem­me tou­jours là au milieu.  Il se redres­sa et lui deman­da : « Femme, où sont-ils donc ? Personne ne t’a con­dam­née ? »  Elle répon­dit : « Personne, Seigneur. » Et Jésus lui dit : « Moi non plus, je ne te con­dam­ne pas. Va, et désor­mais ne pèche plus. »  De nou­veau, Jésus leur par­la : « Moi, je suis la lumiè­re du mon­de. Celui qui me suit ne mar­che­ra pas dans les ténè­bres, il aura la lumiè­re de la vie. »  (Jean 8:12)

La pastorale

Ne savez-vous pas que ceux qui com­met­tent l’injustice ne rece­vront pas le royau­me de Dieu en héri­ta­ge ? Ne vous y trom­pez pas : ni les débau­chés, les ido­lâ­tres, les adul­tè­res, ni les dépra­vés et les sodo­mi­tes,  ni les voleurs et les pro­fi­teurs, ni les ivro­gnes, les dif­fa­ma­teurs et les escrocs, aucun de ceux-là ne rece­vra le royau­me de Dieu en héri­ta­ge. (1 Co 6:9–10)

Au sujet de ce que vous dites dans votre let­tre, cer­tes, il est bon pour l’homme de ne pas tou­cher la fem­me.  Cependant, étant don­né les occa­sions de débau­che, que cha­cun ait sa fem­me à lui, et que cha­cu­ne ait son pro­pre mari.  Que le mari rem­plis­se son devoir d’époux envers sa fem­me, et de même la fem­me envers son mari.  Ce n’est pas la fem­me qui dispo­se de son pro­pre corps, c’est son mari ; et de même, ce n’est pas le mari qui dispo­se de son pro­pre corps, c’est sa fem­me.
Ne vous refu­sez pas l’un à l’autre, si ce n’est d’un com­mun accord et tem­po­rai­re­ment, pour pren­dre le temps de prier et pour vous retrou­ver ensui­te ; autre­ment, Satan vous ten­te­rait, pro­fi­tant de votre inca­pa­ci­té à vous maî­tri­ser.  Ce que je dis là est une con­ces­sion, et non un ordre.  Je vou­drais bien que tout le mon­de soit com­me moi-même, mais cha­cun a reçu de Dieu un don qui lui est per­son­nel : l’un celui-ci, l’autre celui-là.  À ceux qui ne sont pas mariés et aux veu­ves, je décla­re qu’il est bon pour eux de rester com­me je suis.  Mais s’ils ne peu­vent pas se maî­tri­ser, qu’ils se marient, car mieux vaut se marier que brû­ler de désir.  (1 Co 7:1–9)

À ceux qui sont mariés, je don­ne cet ordre – il ne vient pas de moi, mais du Seigneur – : que la fem­me ne se sépa­re pas de son mari ; et même si elle est sépa­rée, qu’elle reste seu­le, ou qu’elle se récon­ci­lie avec son mari ; et que le mari ne ren­vo­ie pas sa fem­me.  (1 Co 7:10–11)

Et celui qui aura man­gé le pain ou bu la cou­pe du Seigneur d’une maniè­re indi­gne devra répon­dre du corps et du sang du Seigneur.  On doit donc s’examiner soi-même avant de man­ger de ce pain et de boi­re à cet­te cou­pe.  Celui qui man­ge et qui boit man­ge et boit son pro­pre juge­ment s’il ne discer­ne pas le corps du Seigneur.  C’est pour cela qu’il y a chez vous beau­coup de mala­des et d’infirmes et qu’un cer­tain nom­bre sont endor­mis dans la mort.  Si nous avions du discer­ne­ment envers nous-mêmes, nous ne serions pas jugés.  Mais lor­sque nous som­mes jugés par le Seigneur, c’est une cor­rec­tion que nous rece­vons, afin de ne pas être con­dam­nés avec le mon­de.  (1 Co 11:27–32)

Avant tout, je vous ai tran­smis ceci, que j’ai moi-même reçu : le Christ est mort pour nos péchés con­for­mé­ment aux Écritures.  (1 Co 15, 3)

Comme il con­vient aux fidè­les la débau­che, l’impureté sous tou­tes ses for­mes et la soif de pos­sé­der sont des cho­ses qu’on ne doit même plus évo­quer chez vous ;  pas davan­ta­ge de pro­pos gros­siers, stu­pi­des ou sca­breux – tout cela est dépla­cé – mais qu’il y ait plu­tôt des actions de grâ­ce.
Sachez-le bien : ni les débau­chés, ni les dépra­vés, ni les pro­fi­teurs – qui sont de vrais ido­lâ­tres – ne reçoi­vent d’héritage dans le royau­me du Christ et de Dieu ;  ne lais­sez per­son­ne vous éga­rer par de vai­nes paro­les. Tout cela atti­re la colè­re de Dieu sur ceux qui déso­béis­sent.  N’ayez donc rien de com­mun avec ces gens-là. Autrefois, vous étiez ténè­bres ; main­te­nant, dans le Seigneur, vous êtes lumiè­re ; conduisez-vous com­me des enfan­ts de lumiè­re.  (1 Ep 5:3–7)

Par respect pour le Christ, soyez sou­mis les uns aux autres ;  les fem­mes, à leur mari, com­me au Seigneur Jésus ;  car, pour la fem­me, le mari est la tête, tout com­me, pour l’Église, le Christ est la tête, lui qui est le Sauveur de son corps.  Eh bien ! pui­sque l’Église se sou­met au Christ, qu’il en soit tou­jours de même pour les fem­mes à l’égard de leur mari.  Vous, les hom­mes, aimez votre fem­me à l’exemple du Christ : il a aimé l’Église, il s’est livré lui-même pour elle,  afin de la ren­dre sain­te en la puri­fiant par le bain de l’eau bap­ti­sma­le, accom­pa­gné d’une paro­le ;  il vou­lait se la pré­sen­ter à lui-même, cet­te Église, resplen­dis­san­te, sans tache, ni ride, ni rien de tel ; il la vou­lait sain­te et imma­cu­lée.  C’est de la même façon que les maris doi­vent aimer leur fem­me : com­me leur pro­pre corps. Celui qui aime sa fem­me s’aime soi-même.  Jamais per­son­ne n’a mépri­sé son pro­pre corps : au con­trai­re, on le nour­rit, on en prend soin. C’est ce que fait le Christ pour l’Église,  par­ce que nous som­mes les mem­bres de son corps. Comme dit l’Écriture :  À cau­se de cela, l’homme quit­te­ra son père et sa mère, il s’attachera à sa fem­me, et tous deux ne feront plus qu’un.  Ce mystè­re est grand : je le dis en réfé­ren­ce au Christ et à l’Église.  Pour en reve­nir à vous, cha­cun doit aimer sa pro­pre fem­me com­me lui-même, et la fem­me doit avoir du respect pour son mari.  (1 Ep 5:21–33)

 S’il est vrai que, dans le Christ, on se récon­for­te les uns les autres, si l’on s’encourage avec amour, si l’on est en com­mu­nion dans l’Esprit, si l’on a de la ten­dres­se et de la com­pas­sion,  alors, pour que ma joie soit com­plè­te, ayez les mêmes dispo­si­tions, le même amour, les mêmes sen­ti­men­ts ; recher­chez l’unité Ne soyez jamais intri­gan­ts ni vani­teux, mais ayez assez d’humilité pour esti­mer les autres supé­rieurs à vous-mêmes.  Que cha­cun de vous ne soit pas préoc­cu­pé de ses pro­pres inté­rê­ts ; pen­sez aus­si à ceux des autres.  (Ph 2:1–4)

Sache-le bien : dans les der­niers jours sur­vien­dront des momen­ts dif­fi­ci­les.  En effet, les gens seront égoï­stes, cupi­des, fan­fa­rons, orgueil­leux, bla­sphé­ma­teurs, révol­tés con­tre leurs paren­ts, ingra­ts, sacri­lè­ges,  sans cœur, impla­ca­bles, médi­san­ts, inca­pa­bles de se maî­tri­ser, intrai­ta­bles, enne­mis du bien,  traî­tres, empor­tés, aveu­glés par l’orgueil, amis du plai­sir plu­tôt que de Dieu  ils auront des appa­ren­ces de pié­té, mais rejet­te­ront ce qui fait sa for­ce. Détourne-toi aus­si de ces gens-là !  Parmi eux, il y en a qui s’introduisent dans les mai­sons et cap­ti­vent des bon­nes fem­mes char­gées de péchés, entraî­nées par tou­tes sor­tes de con­voi­ti­ses,  tou­jours en train d’apprendre et jamais capa­bles de par­ve­nir à la plei­ne con­nais­san­ce de la véri­té.  De la même façon que Jannès et Jambrès se sont oppo­sés à Moïse, ceux-là aus­si s’opposent à la véri­té ; ces gens ont un esprit cor­rom­pu et une foi sans valeur.  (2 Ti 3:1–8)

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