L'Eglise belge doit repartir de zéro

La Belgique n’est plus qu’un pays radi­ca­le­ment déchri­stia­ni­sé qui a pris la rou­te de l’antichristianisme le plus hysté­ri­que, à com­men­cer par ce qui se pas­se à l’intérieur de ces bâtis­ses qui ne con­tien­nent que du vide et qui n’ont plus d’église que le nom. La Belgique n’a plus d’Eglise : elle a tou­jours davan­ta­ge de musul­mans, d’athées, d’anticléricaux, d’indifférents mais qua­si­ment plus de chré­tiens. En revan­che, le chré­tien en Belgique qui souf­fre de la per­te du chri­stia­ni­sme mais qui refu­se de se rési­gner est un signe d’espérance pour l’avenir.
Une let­tre ouver­te de l'écrivain romain Antonio Margheriti.

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Les 10 commandements du catholique postmoderne

Etes-vous un catho­li­que post­mo­der­ne ? Vous reconnaissez-vous dans les 10 com­man­de­men­ts qu'un lec­teur vient de nous fai­re par­ve­nir ? En voi­ci un extrait : "Tu croi­ras en Dieu en te lais­sant con­dui­re par un prin­ci­pe géné­ral de sati­sfac­tion sub­jec­ti­ve, indi­vi­duel­le ou com­mu­nau­tai­re, pro­pi­ce à ton déve­lop­pe­ment per­son­nel, dans le respect de la sen­si­bi­li­té de cha­cun et le sou­ci de la soli­da­ri­té entre tous" et aus­si "X. Au cours de célé­bra­tions eucha­ri­sti­ques, tu pour­ras et devras non seu­le­ment chan­ter mais aus­si bou­ger, dan­ser, par­ler, rire avec les autres, au lieu de prier dans le silen­ce et le recueil­le­ment. Tu pour­ras et devras ain­si t’éclater ».

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Amoris Laetitia : le cardinal Müller répond aux dubia

C'est à lui aus­si que les qua­tre car­di­naux ava­ient adres­sé leur cinq dubia sur l'interprétation d'Amoris Laetitia en lui deman­dant de "fai­re la clar­té". Ni lui, car­di­nal Gerhard L. Müller, pré­fet de la con­gré­ga­tion pour la doc­tri­ne de la foi, ni enco­re moins le pape n'avaient jusqu'à pré­sent répon­du à leurs que­stions. Mais à pré­sent, le car­di­nal Müller fait tou­te la clar­té, et com­ment ! Dans un entretien-fleuve publié aujourd'hui dans la revue "Il Timone", il en pro­fi­te pour cri­ti­quer au pas­sa­ge ces évê­ques qui, par leurs "sophi­smes" inter­pré­ta­tifs, plu­tôt que de gui­der leurs fidè­les pré­fè­rent "cou­rir le risque qu'un aveu­gle con­dui­se un autre aveu­gle".

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Un prêtre belge témoigne : j'étais traditionaliste

Je suis curé de plu­sieurs parois­ses bel­ges depuis 15 ans. En parois­se, j’ai plus ou moins tout vu et tout enten­du : pains “pit­ta” à la pla­ce des hosties, absen­ces d’ornements, dik­ta­ts gro­te­sques d’équipes litur­gi­ques, célé­bra­tions plus pro­che du car­na­val que du renou­vel­le­ment du Sacrifice de la Croix… Le tout au nom de la créa­ti­vi­té pasto­ra­le. Très tôt, j’ai décou­vert ce que l’on appel­le de façon abu­si­ve “la Tradition” et la “Messe tra­di­tion­nel­le". J’ai fré­quen­té les “fra­ter­ni­tés sacer­do­ta­les” Saint-Pierre et Saint-Pie X et j’ai ren­con­tré, hélas, beau­coup d’orgueil. Avec le recul, je me rends comp­te que mes moti­va­tions éta­ient néga­ti­ves.

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Ordonner des femmes diacres n'est pas la solution

Les fem­mes jouis­sa­ient autre­fois d'une influen­ce con­si­dé­ra­ble dans l'Eglise catho­li­que. La com­mis­sion créée par le Pape ne pour­ra pas fai­re revi­vre cet­te épo­que. Ordonner des fem­mes dia­cres risque au con­trai­re de nous rame­ner en arriè­re. L'Eglise ayant défi­ni­ti­ve­ment exclu l'accès des fem­mes la prê­tri­se, le risque est grand que ces der­niè­res ne soient con­fi­nées dans des rôles subal­ter­nes et que la mes­se catho­li­que ne se tran­sfor­me en une piè­ce de théâ­tre dans laquel­le tous les seconds rôles sera­ient joués par des fem­mes.

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Rahner, le prophète de l'Eglise ouverte

Dans l’Eglise du futur, sou­te­nait Rahner en 1972, une com­mu­nau­té de base devra pou­voir choi­sir en son sein un chef capa­ble de la gui­der et la pré­sen­ter à l’Evêque pour qu'il soit vali­de­ment ordon­né, même s'il est marié ou si c'est une fem­me. Cette Eglise devra être ouver­te à tou­tes les doc­tri­nes pour se rap­pro­cher de l'Eglise de l’Evangile dans laquel­le on pou­vait dire à peu près tout et où l’on pou­vait publi­que­ment expri­mer ce qu’on vou­lait. Les déci­sions seront pri­ses par la base de façon décen­tra­li­sée, les divorcés-remariés pour­ront accé­der aux sacre­men­ts, la mes­se du diman­che ne sera plus obli­ga­toi­re et l'ordre, l'orthodoxie et la clar­té devront être aban­don­nés.

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Ne pas avoir peur, voilà notre foi !

Quelle est donc notre foi ? Croire à l’existence de Dieu ? Bien sûr, nous savons que Dieu exi­ste mais Satan lui-même le sait et il y croit : ça ne chan­ge pas grand-chose pour lui, il reste ce qu’il est. Non, la foi c’est ces paro­les de Jésus « n’ayez pas peur ». C’est cela la foi, ne pas avoir peur. La foi c’est la défai­te de la peur, tout spé­cia­le­ment dans l’adversité par­ce que le Seigneur est avoir toi, sur la même bar­que et si lui est avec toi, qui peut se dres­ser con­tre toi ? Il ne lui a suf­fi que d’un seul geste ce jour-là pour cal­mer les flo­ts déchaî­nés.

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Il faut remettre Dieu au centre de la messe

Pour Don Nicola Bux, l’abandon du latin a con­tri­bué à la désa­cra­li­sa­tion de la litur­gie. Pour lui, on a mis un accent exa­gé­ré sur la Dernière Cène pour en fai­re un repas au détri­ment du carac­tè­re cosmi­que, rédemp­teur et sacri­fi­ciel de la Messe. Il faut donc restau­rer la disci­pli­ne en matiè­re de musi­que sacrée et des canons de l’art sacré, deux aspec­ts étroi­te­ment liés à la litur­gie. La « réfor­me de la réfor­me » vou­lue par Ratzinger et sou­te­nue par le Pape François doit remé­dier à à l’anarchie dans la litur­gie en réaf­fir­mant le droit de Dieu sur cet­te der­niè­re.

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L'avenir de l'Eglise sera noir et métissé

C'est aujourd'hui cer­tain : l'Occident euro­péen est spi­ri­tuel­le­ment mort, il a aban­don­né son âme aux ténè­bres et nous vivons aujourd'hui com­me des asti­co­ts dans sa car­cas­se en décom­po­si­tion, respi­rant ses éma­na­tions délé­tè­res. Stop. Ici le dia­ble n'est plus néces­sai­re : nous som­mes désor­mais auto­suf­fi­san­ts… et plus très dignes d'intérêt pour lui. En effet le démon n'aime pas les pro­ies faci­les et s'en désin­té­res­se vite. Histoire ter­mi­née. Même notre pas­sé a dispa­ru, il ne nous reste plus rien.

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