Un dialogue intime avec Jésus (2)

Il y a dans notre cœur un morceau de chair qui a été préservé de la souillure du péché originel et qui a conservé toute sa pureté. C’est à travers elle que Jésus résonne en nous, du cœur à l’esprit. Notre conscience la plus profonde se résout à lui faire écho: c’est comme cela qu’il nous répond. C’était probablement déjà ce qui se passait pour Don Camillo. Il y en qui parleront de schizophrénie. Ce sont des imbéciles, en fait. J’arrive à l’église et je m’assois. Je le contemple à travers son effigie posée sur l’autel: la magnifique icône qui m’est devenue familière. Derrière cette image se trouve le Dieu vivant sur sa « sainte montagne », le tabernacle.

Un dialogue intime avec Jésus

C’est arrivé il y a un peu plus d’un mois. Pour une fois, j’étais arrivé à l’Eglise non seulement à temps mais même largement en avance pour la messe, ce qui est exceptionnel pour moi qui suis un retardataire chronique. J’en ai donc profité pour discuter un peu avec Lui, devant cette icône sur l’autel qui me fixait avec intensité, devant le Saint-Sacrement. Oui, dans mon Eglise, le Saint-Sacrement se trouve au fond, derrière… un paravent sur l’autel. Je vous résume le monologue façon Don Camillo que j’ai eu avec Lui car sa présence était si intense que je pouvais clairement distinguer ses réponses au travers de cette petite voix intérieure que j’appelle ma conscience.

L’interview censurée de Hans Urs von Balthasar

Une interview historique du plus grand théologien du XXè siècle retrouvée récemment par le journaliste italien qui l’avait réalisée. Cette interview avait été censurée à l’époque par les modernistes allemands parce que von Balthasar affirmait avec force que Hans Küng (dont Walter Kasper a été l’assistant) n’était plus chrétien. Le grand théologien qui avait appelé Vatican II de ses vœux en analyse les conséquences vingt ans après, en 1985. Une vision perçante, critique, lucide et ancrée dans la foi qui, trente ans plus tard, n’a pas pris une ride.

L’utopie ridicule du gender

D’après la théorie du gender, il n’y aurait ni hommes ni femmes, ni hétérosexuels ni homosexuels mais chacun serait libre de briser ses propres chaînes (imposées principalement par les religions et par le christianisme en premier lieu) pour suivre sa propre orientation sexuelle, quelle qu’elle soit. Parce qu’en réalité, nous serions tous totalement égaux et nos différences seraient en fait issues d’un complot qui remonterait à la préhistoire et qui, aujourd’hui, viendrait seulement d’avoir été percé à jour.
Une réflexion pleine de sagesse et de bon sens de l’écrivain et historien Vittorio Messori sur la dernière idéologie à la mode.

Les chrétiens luttent contre la fin du monde

Voilà ce qu’ils ne comprennent pas de nous autres, les catholiques: nous ne nous lançons par dans des guerres « intégristes » contre ceci ou cela, non ne luttons pas uniquement pour notre survie. Nous luttons contre la mort. Nous luttons contre la fin du monde.

Comment parler de Pascal à sa femme de ménage

Les athées, ma chère, ont un rôle à jouer dans le plan de la Providence: ils sont là pour démontrer qu’Il veut être le Dieu du clair-obscur, de la lumière et de l’ombre, un Dieu qui laisse des indices de sa présence et de l’espace pour les doutes sur son existence: tout cela est Grâce!

Le Seigneur est né, entre le boeuf et les âneries

« Quand je dis que la famille de Jésus était riche, on pousse des hauts cris mais qu’est-ce que j’y peux? C’est la réalité! », disait le Cardinal Biffi. Je n’arrive pas à comprendre pourquoi une telle famille, un Saint Joseph qui était d’une famille noble, aisée, qui a fait en sorte que sa famille ne manque jamais de rien, qui était un honnête travailleur, qui a bâti sa fortune en trimant toute sa vie devrait être discrédité de la sorte et présenté non seulement comme un vagabond mort de faim mais aussi comme quelqu’un qui était incapable de s’occuper de sa femme au point de la faire accoucher dans une mangeoire et qui traitait son propre fils encore plus mal en le laissant nu dans le froid sous un âne et un bœuf.

Une curieuse rencontre apocalyptique

En sortant de la gare, je m’arrête un instant à l’entrée pour fumer, un peu nauséeux et je commençais à être envahi d’un pressentiment désagréable. Il fait encore nuit mais c’est déjà le chaos alentour. Quand il fait noir, je pense souvent à Dieu et je me demande dans combien de cœurs perdus dans la ville il peut bien se cacher : je les vois tous courir, essoufflés, nerveux, névrosés par leur incertitude existentielle et plus ils se donnent du mal, plus ils paraissent indigents à l’extérieur et pauvres à l’intérieur. Quel sens y a-t-il à vivre ainsi, me demandais-je ? Dans leur cœur essoufflé, y-a-t-il encore une petite place pour Dieu ? Ont-ils encore seulement le temps de le chercher ? Croient-ils à quelque chose de plus qu’à leur survie ?

Le péché originel: un dogme enfoui qu’il faut exhumer

Un ami catholique belge est venu me trouver hier pour me parler du catholicisme dans son pays, il m’expliquait que pour une bonne partie du clergé, des théologiens et des évêques, s’il y avait bien quelque chose qui allait de soi c’est que Marie n’était en rien immaculée : plus personne ne croyait ni n’enseignait qu’elle avait enfanté en restant vierge et malheur à ceux qui prétendraient le contraire, ils risquent au mieux le ridicule et au pire l’expulsion des séminaires. Ce n’est pas un hasard si de nombreux prêtres se refusent à baptiser pour racheter le « péché originel » : il est absurde, disent-ils, qu’un bébé innocent puisse être chargé de fautes qu’il ne peut pas avoir commises.

Un article du professeur Sangalli publié sur Papalepapale.com

Devons-nous cacher nos traditions ?

Cacher nos traditions religieuses ne nous apportera pas la paix. Au contraire, cela ne fera que nous valoir la guerre et le mépris des musulmans.
Mahomet est mort exactement six siècles après la mort de Jésus. Ce dernier est digne de tous les honneurs et son nom est béni, mais uniquement parce que, en tant qu’avant-dernier prophète, il est venu annoncer l’arrivée du dernier et prophète définitif, celui auquel l’archange d’Allah a dicté mot à mort sa Révélation complète. Dans la descendance d’Abraham, il y a donc une hiérarchie ascendante: la Torah des hébreux, l’Evangile des chrétiens et – enfin – le Coran des musulmans. C’est pour cela qu’il nous regardent avec dédain et compassion, nous les attardés qui croyons en Christ, nous qui nous sommes arrêtés à un anachronisme de degré inférieur.

Un article de Vittorio Messori publié sur Il Corriere della Sera