
Pire qu’un pape-roi. Un historien et une canoniste analysent la mauvaise gouvernance du Pape François
Dans quelques jours, le tribunal de l’État de la Cité du Vatican prononcera la sentence finale dans…
Dans quelques jours, le tribunal de l’État de la Cité du Vatican prononcera la sentence finale dans…
Une autre guerre est en train de se jouer, à côté de celle qui oppose Israël au…
« Nous avons demandé l’ouverture d’un Synode spécial pour les Églises orientales catholiques. Toutes connaissent aujourd’hui des situations…
Il était une fois les communautés nouvelles. Oui, celles-là mêmes qui avaient été triomphalement convoquées par Jean-Paul…
(s.m.) Tout sauf synodale. Telle est l’image que l’Église est en train de donner d’elle-même, après quatre…
Dans un monde ébranlé par les guerres en Terre sainte, en Ukraine et tant d’autres, l’ombre de…
Chers lecteurs, Bonne nouvelle : depuis aujourd’hui 31 octobre veille de la Toussaint, Settimo Cielo reprend les publications…
Il est difficile de déterminer ce qui reste d’un mois de synode en lisant les 42 pages…
Aujourd’hui, les prêtres “venus d’ailleurs” sont largement majoritaires dans le diocèse de Namur et représentent pratiquement 2/3 du clergé en paroisse. Certains doyennés n’ont plus que des prêtres africains. Solution toute trouvée dans les années 1990 pour pallier le manque de prêtres, cette situation pose pourtant question. Voici la lettre d’un jeune curé de paroisse belge à une paroissienne inquiète par le retour au pays de “son” prêtre africain :
“En maintenant artificiellement des communautés à coups de “prêtres venus d’ailleurs” qui n’ont absolument pas été formés et accompagnés pour la réalité belge et qui, dès lors, sont paralysés dans leur apostolat, nous ne permettons pas à ces communautés qui se seraient rassemblées naturellement de se former et donc d’être missionnaires. Comment comprendre que ces prêtres, qui, au pays, célèbrent devant des centaines, voire des milliers de personnes, viennent chez nous pour des messes de 10, 15, 30 personnes ? Comment accepter, même une seconde, d’abandonner ces “milliers de fidèles” pour quelques privilégiés qui ont des voitures, des proches, une richesse inimaginable pour la plupart des fidèles d’Afrique… C’est tout simplement scandaleux… Et nous payons cher ce scandale, car nous volons aux plus petits.”
Ce 16 juillet 2021, le Pape François a publié un Motu Proprio qui restreint fortement la célébration de la forme extraordinaire du rite romain, également appelée “messe de saint Pie V” ou messe tridentine, et révoque le motu proprio Summorum Pontificum de son prédécesseur Benoît XVI qui autorisait la célébration de deux formes du rite romain. Concrètement, les messes suivant l’ancien rite ne seront plus dites dans les églises paroissiales. Il reviendra à l’évêque de déterminer l’église et les jours des célébrations. Les lectures seront «en langue vernaculaire», selon les traductions approuvées par les conférences épiscopales. Le célébrant doit être un prêtre délégué par l’évêque.
Les prêtres ordonnés après la publication du Motu proprio d’aujourd’hui, et qui ont l’intention de célébrer selon le missel préconciliaire, «doivent adresser une demande formelle à l’évêque diocésain qui consultera le Siège Apostolique avant de donner son autorisation». Quant à ceux qui le font déjà, ils doivent demander à l’évêque diocésain la permission de continuer.
En résumé, les communautés célébrant déjà selon cette forme devront demander une autorisation pour continuer à le faire et la création de nouveaux groupes est désormais interdite.