La peine de mort, cette volonté de tuer qui sommeille en nous

La scè­ne se dérou­le dans ce pays de psy­cho­pa­thes et de névro­sés qu'est l'Amérique : une famil­le sui­vie par les camé­ras avait tenu à assi­ster der­riè­re la vitre de pro­tec­tion à la fri­tu­re de l'assassin d'un de leurs paren­ts sur la chai­se élec­tri­que. Et pen­dant que le con­dam­né était lit­té­ra­le­ment en train de gril­ler dans une ago­nie inter­mi­na­ble qui cul­mi­na lor­sque son corps se mit pra­ti­que­ment à brû­ler, les camé­ras les fil­ma­ient en gros plan lais­sant libre cours à leur joie. Vengeance était fai­te.

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Nous ne sommes pas les maîtres de la miséricorde. Elle n'appartient qu'à Dieu.

Nous tom­bons tous dans le pan­neau de cet­te nou­vel­le super­sti­tion qui con­si­ste à croi­re que la "misé­ri­cor­de" nous appar­tient, que nous pou­vons à notre gui­se la par­ta­ger aux autres avec lar­ges­se mais sur­tout en pro­fi­ter à nous-mêmes com­me si le catho­li­que jouis­sait de cet­te facul­té de s'auto-absoudre. Il ne s'agit pour­tant que d'une super­sti­tion mon­dai­ne qui s'ajoute à cel­le qui con­si­dè­re la "misé­ri­cor­de" com­me une espè­ce de bien immo­bi­lier dont la suprê­me hié­rar­chie de l'Eglise dont serait l’unique pro­prié­tai­re et qu'à ce titre, elle serait libre de la don­ner géné­reu­se­ment à qui elle veut com­me bon lui sem­ble.

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Il aura fallu tout rendre compréhensible pour qu'on n'y comprenne plus rien

Il aura fal­lu atten­dre que la mes­se soit dite dans notre lan­gue pour que nous n’y com­pre­nions plus rien. Il aura fal­lu atten­dre « la par­ti­ci­pa­tion » pour deve­nir men­ta­le­ment pas­sifs mal­gré notre hype­rac­ti­vi­té phy­si­que. Nous en som­mes arri­vés au point que la Présence réel­le sur l’autel en est rédui­te à une sim­ple abstrac­tion : sou­vent les fidè­les n’en sont plus con­scien­ts et le cler­gé, de son côté, ne mani­fe­ste que de l’indifférence, quand ce n’est pas du scep­ti­ci­sme. Tous sont cepen­dant una­ni­mes sur le fait qu’il ne s’agisse que d’un sym­bo­le.

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Ils ont réveillé le Serpent !

Les évê­ques dans les jour­naux et les jour­naux des évê­ques accla­ment en chœur le sacri­lè­ge : l’enfant qui a rom­pu l’hostie pour la don­ner à son père divor­cé rema­rié : une mise en scè­ne selon moi, des fou­tai­ses selon d’autres. Mais qu’on me par­don­ne : qui est celui qui a tant besoin de nos men­son­ges mêlés à la véri­té ? Qui est l’inspirateur du sacri­lè­ge ? Qui est le père du men­son­ge ? Tel l’oracle du Seigneur et le Seigneur des cieux nou­veaux et de la ter­re nou­vel­le, on a réveil­lé le Serpent et ses sif­fle­men­ts s’élèvent dans le Sanhédrin, réson­nent dans le tem­ple et reten­tis­sent hors du tem­ple jusque dans le mon­de, pro­vo­quant un ton­ner­re d’applaudissements, de pleurs et de rires.

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Je confesse…

Je con­tem­ple les voû­tes de cet­te égli­se de quar­tier que je n’ai jamais aimée et que je n’avais jamais con­si­dé­rée com­me ma mai­son. Cette fois, oui, je me sens en famil­le, je fixe ces voû­tes et elles me sem­blent infi­ni­ment chè­res. On dirait la char­pen­te du ven­tre d’un grand bateau per­du en plei­ne tem­pê­te au beau milieu de l’océan. Et je me sens moi aus­si sur la bar­que de Pierre avec Jésus à bord qui fait sem­blant de dor­mir. Et ma pani­que se cal­me et se tran­sfor­me en rire lor­sque le Messie ouvre un œil, qu’il me fixe et qu’il dit à voix bas­se : « Ne crai­gnez pas : je suis là, ne le voyez-vous pas ? Allons, du cal­me… voyons ce que font les autres, et Pierre. Toi, fais sem­blant de rien. »

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Le devoir d’avorter

Ne croyons pas que l’avortement soit un phé­no­mè­ne récent : la loi sur la dépé­na­li­sa­tion n’a fait que rati­fier une ten­dan­ce qui se ren­for­ce non pas depuis des années mais des décen­nies, par­ti­cu­liè­re­ment dans les régions rura­les du Sud de l’Italie à cau­se des gros­ses­ses « irre­spon­sa­bles » — c’est le cas de le dire – à répé­ti­tion, non dési­rées mais sur­ve­nues par pure con­cu­pi­scen­ce : nos bra­ves grand-mères d’aujourd’hui, ces ména­gè­res de pro­vin­ce que nous con­si­dé­rons aujourd’hui com­me les piliers iné­bran­la­bles du foyer dome­sti­que, com­bien d’avortements clan­de­stins n’ont-elles pas réa­li­sés, allant par­fois jusqu’à s’ôter le pain de la bou­che pour payer une de ces fai­seu­ses d’anges qui vena­ient pra­ti­quer à domi­ci­le ?

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Sic transeunt desideria mundi

Un con­flit ter­ri­ble entre la Pensée Unique et l'Eglise catho­li­que est sur le point d'éclater. Le réfé­ren­dum irlan­dais n'est que le der­nier ava­tar d'un long pro­ces­sus de déchri­stia­ni­sa­tion de l'Occident qui a com­men­cé il y a plus de 500 ans. Dans cet arti­cle den­se et apo­ca­lyp­ti­que, Antonio Margheriti et Vittorio Messori décryp­tent pour nous l'actualité à la lueur de l'histoire et nous mon­trent que ce pro­ces­sus ne doit rien au hasard ni à une éro­sion natu­rel­le des croyan­ces. S'en suit une com­pa­rai­son éton­nan­te avec les der­niè­res révo­lu­tions occi­den­ta­les avant de nous révé­ler une véri­té sai­sis­san­te et ter­ri­ble­ment actuel­le. Un arti­cle à lire et à médi­ter abso­lu­ment.

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Les splendeurs des églises sont la richesse des pauvres

Quelle que soit l’époque, le pau­vre qui entrait dans une égli­se dont il avait bien sou­vent con­tri­bué géné­reu­se­ment à la con­struc­tion savait une cho­se : tou­te cet­te splen­deurs, ces murs somp­tueux, ces sain­ts repré­sen­tés sur ces tableaux magni­fi­ques, la musi­que subli­me, cha­que sacre­ment, le salut même que tou­tes ces cho­ses sym­bo­li­sa­ient et pro­met­ta­ient lui appar­te­na­ient. Tout cela était là pour lui, à son entiè­re dispo­si­tion, tout l’apparat uni­ver­sel glo­rieux et triom­phant de l’Eglise éta­ient au ser­vi­ce de son âme.

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Jésus mendiait sur la place

Tout autour de moi, ce ne sont que des men­dian­ts affai­rés, apa­thi­ques, froids, on dirait pre­sque des pro­fes­sion­nels : ils ne voient même pas celui qui leur don­ne quel­que cho­se ou celui qui refu­se. Ils ont per­du leur huma­ni­té en même temps que leur for­tu­ne : ils sont pareils à des ani­maux en recher­che de leur sub­si­stan­ce, prê­ts à fon­dre sur leur pro­ie pour la dépouil­ler. Impossible de fai­re la dif­fé­ren­ce entre le par­vis des Postes Centrales de Rome et un docu­men­tai­re ani­ma­lier à la TV.

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