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La grand-mère et le théologien

Le chri­stia­ni­sme est et doit rester une cho­se sim­ple. Il doit d'abord con­si­ster en un témoi­gna­ge per­son­nel dans lequel on se met en jeu, on prend des risques. Le caté­chi­sme me suf­fit, un peu com­me ces bon­bons que ma grand-mère m'offrait de temps en temps : des peti­tes dra­gées savou­reu­ses, arti­sa­na­les, pré­pa­rées selon une recet­te ance­stra­le dont je n'ai jamais oublié la saveur. Je ne l'ai jamais oubliée par­ce que j'ai vu, et si j'ai cru, c'est par­ce que j'ai vu la foi de ma grand-mère, une foi rudi­men­tai­re mais qui con­te­nait l'essentiel de ce qui sert au croyant. J'ai sur­tout vu la cohé­ren­ce entre ces dra­gées de doc­tri­ne qu'elle m'offrait et sa pro­pre vie : j'ai vu la séré­ni­té et la for­ce qui s'en déga­geait.

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Amoris Laetitia : le cardinal Müller répond aux dubia

C'est à lui aus­si que les qua­tre car­di­naux ava­ient adres­sé leur cinq dubia sur l'interprétation d'Amoris Laetitia en lui deman­dant de "fai­re la clar­té". Ni lui, car­di­nal Gerhard L. Müller, pré­fet de la con­gré­ga­tion pour la doc­tri­ne de la foi, ni enco­re moins le pape n'avaient jusqu'à pré­sent répon­du à leurs que­stions. Mais à pré­sent, le car­di­nal Müller fait tou­te la clar­té, et com­ment ! Dans un entretien-fleuve publié aujourd'hui dans la revue "Il Timone", il en pro­fi­te pour cri­ti­quer au pas­sa­ge ces évê­ques qui, par leurs "sophi­smes" inter­pré­ta­tifs, plu­tôt que de gui­der leurs fidè­les pré­fè­rent "cou­rir le risque qu'un aveu­gle con­dui­se un autre aveu­gle".

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Un guide pour ne pas se perdre dans Amoris Laetitia

Enfin un vade­me­cum com­me on l'attendait pour évi­ter de se per­dre dans les méan­dres de la tour de Babel des inter­pré­ta­tions con­tra­dic­toi­res d'Amoris Laetitia et sur­tout cel­les du con­tro­ver­sé cha­pi­tre huit qui trai­te de la com­mu­nion des divorcés-remariés. Clair et argu­men­té, cet ouvra­ge de réfé­ren­ce a été éla­bo­ré au sein de cet insti­tut pon­ti­fi­cal que Jean-Paul II avait créé pour sou­te­nir la pasto­ra­le de la famil­le et dont le siè­ge cen­tral se trou­ve à Rome à l'Université Pontificale du Latran. Cet insti­tut dispo­se d'antennes dans le mon­de entier et son pre­mier pré­si­dent et pro­mo­teur fut Carlo Caffarra, arche­vê­que émé­ri­te de Bologne et car­di­nal.

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La véritable histoire des moines en Occident

Tout le mon­de pré­tend que les moi­nes aura­ient sau­vé les livres clas­si­ques par amour de la cul­tu­re. En réa­li­té il n'avaient abso­lu­ment aucun inté­rêt ni pour la cul­tu­re ni pour les clas­si­ques de l'antiquité. C'étaient des gens qui c'étaient reti­rés der­riè­re leurs murs pour atten­dre la fin du mon­de qu'ils croya­ient immi­nen­te. S'ils ont bel et bien créé les scrip­to­riums dans lesquels les copi­stes ont effec­ti­ve­ment réa­li­sé un tra­vail ine­sti­ma­ble, c'était pour des rai­sons plu­tôt pra­ti­ques que cul­tu­rel­les. Un entretien-fleuve sans tabou avec le célè­bre écri­vain catho­li­que Vittorio Messori sur ce que fut réel­le­ment le mona­chi­sme occi­den­tal au-delà des idées reçues.

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Les chorales doivent écouter les prêtres

Quand un chef de chœur et un prê­tre ont des opi­nions dif­fé­ren­tes con­cer­nant la musi­que litur­gi­que, la cho­ra­le devrait en tou­te bon­ne foi sui­vre les sou­hai­ts du prê­tre au nom de l’unité, a décla­ré le céré­mo­niai­re du Pape.

« Nous ne devrions jamais nous dispu­ter au sujet d'une célé­bra­tion litur­gi­que » a décla­ré Mgr Guido Marini aux cho­ri­stes, aux chefs de chœur et aux prê­tres. « Sinon, nous tra­his­sons la natu­re même de ce que le peu­ple de Dieu devrait fai­re pen­dant la mes­se, c’est-à-dire for­mer un seul corps devant le Seigneur ».

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Luther, un Machiavel de la foi

Si l'effet évi­dent de la révo­lu­tion de Luther sur le maria­ge lui a ser­vi de pré­tex­te pour jeter le froc aux orties ain­si que pour per­met­tre aux prin­ces de répu­dier leurs épou­ses légi­ti­mes et de vivre en poly­ga­mie, c'est sur­tout sur le plan de la doc­tri­ne que tout allait pro­gres­si­ve­ment chan­ger. Il faut tou­jours tenir comp­te d'un élé­ment impor­tant : Luther con­si­dé­rait en per­ma­nen­ce la nobles­se ger­ma­ni­que com­me étant son inter­lo­cu­teur pri­vi­lé­gié par­ce qu'il en avait besoin pour triom­pher dans son com­bat con­tre Rome. Et la nobles­se ger­ma­ni­que, com­me cel­le des autres pays, s'opposait à Rome non seu­le­ment sur des que­stions de poli­ti­que et de pou­voir mais éga­le­ment sur la doc­tri­ne du maria­ge.

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Rahner, le prophète de l'Eglise ouverte

Dans l’Eglise du futur, sou­te­nait Rahner en 1972, une com­mu­nau­té de base devra pou­voir choi­sir en son sein un chef capa­ble de la gui­der et la pré­sen­ter à l’Evêque pour qu'il soit vali­de­ment ordon­né, même s'il est marié ou si c'est une fem­me. Cette Eglise devra être ouver­te à tou­tes les doc­tri­nes pour se rap­pro­cher de l'Eglise de l’Evangile dans laquel­le on pou­vait dire à peu près tout et où l’on pou­vait publi­que­ment expri­mer ce qu’on vou­lait. Les déci­sions seront pri­ses par la base de façon décen­tra­li­sée, les divorcés-remariés pour­ront accé­der aux sacre­men­ts, la mes­se du diman­che ne sera plus obli­ga­toi­re et l'ordre, l'orthodoxie et la clar­té devront être aban­don­nés.

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Ne pas avoir peur, voilà notre foi !

Quelle est donc notre foi ? Croire à l’existence de Dieu ? Bien sûr, nous savons que Dieu exi­ste mais Satan lui-même le sait et il y croit : ça ne chan­ge pas grand-chose pour lui, il reste ce qu’il est. Non, la foi c’est ces paro­les de Jésus « n’ayez pas peur ». C’est cela la foi, ne pas avoir peur. La foi c’est la défai­te de la peur, tout spé­cia­le­ment dans l’adversité par­ce que le Seigneur est avoir toi, sur la même bar­que et si lui est avec toi, qui peut se dres­ser con­tre toi ? Il ne lui a suf­fi que d’un seul geste ce jour-là pour cal­mer les flo­ts déchaî­nés.

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Il faut remettre Dieu au centre de la messe

Pour Don Nicola Bux, l’abandon du latin a con­tri­bué à la désa­cra­li­sa­tion de la litur­gie. Pour lui, on a mis un accent exa­gé­ré sur la Dernière Cène pour en fai­re un repas au détri­ment du carac­tè­re cosmi­que, rédemp­teur et sacri­fi­ciel de la Messe. Il faut donc restau­rer la disci­pli­ne en matiè­re de musi­que sacrée et des canons de l’art sacré, deux aspec­ts étroi­te­ment liés à la litur­gie. La « réfor­me de la réfor­me » vou­lue par Ratzinger et sou­te­nue par le Pape François doit remé­dier à à l’anarchie dans la litur­gie en réaf­fir­mant le droit de Dieu sur cet­te der­niè­re.

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