Le retour du léviathan

Dans son Léviathan, Hobbes nous expli­que la néces­si­té de la con­struc­tion de l’Etat, c’est-à-dire d’un ensem­ble de struc­tu­res qui ont le pou­voir d’imposer leurs pro­pres règles : il s’agit de la loi civi­le. Toutefois, pour­suit Hobbes, il exi­ste aus­si une loi natu­rel­le qui repré­sen­te l’ensemble des règles de vie fon­da­men­ta­les — instinc­ti­ves, pourrions-nous dire — que notre rai­son peut immé­dia­te­ment iden­ti­fier, dédui­re natu­rel­le­ment et recon­naî­tre com­me s’imposant à nous, pour autant que nous nous en remet­tions à notre bon sens (et pas aux idéo­lo­gies). La loi natu­rel­le est donc inscri­te en nous-mêmes. L’écrivain et histo­rien Antonio Margheriti nous expli­que pour­quoi l’Etat n’a pas pour but de maxi­mi­ser nos liber­tés indi­vi­duel­les.

L’utopie ridicule du gender

D’après la théo­rie du gen­der, il n’y aurait ni hom­mes ni fem­mes, ni hété­ro­se­xuels ni homo­se­xuels mais cha­cun serait libre de bri­ser ses pro­pres chaî­nes (impo­sées prin­ci­pa­le­ment par les reli­gions et par le chri­stia­ni­sme en pre­mier lieu) pour sui­vre sa pro­pre orien­ta­tion sexuel­le, quel­le qu’el­le soit. Parce qu’en réa­li­té, nous serions tous tota­le­ment égaux et nos dif­fé­ren­ces sera­ient en fait issues d’un com­plot qui remon­te­rait à la pré­hi­stoi­re et qui, aujour­d’­hui, vien­drait seu­le­ment d’a­voir été per­cé à jour.
Une réfle­xion plei­ne de sages­se et de bon sens de l’é­cri­vain et histo­rien Vittorio Messori sur la der­niè­re idéo­lo­gie à la mode.

Est-on homosexuel de naissance?

Depuis la fin des années 1950 du siè­cle der­nier, des mon­ta­gnes de temps et d’argent ont été inve­stis pour cher­cher une cau­se bio­lo­gi­que à l’homosexualité, quel­que cho­se sur la base de quoi on aurait pu affir­mer que l’on est « homo­se­xuel de nais­san­ce ». Au fur et à mesu­re que la tech­no­lo­gie pro­gres­sait, on a explo­ré des pos­si­bi­li­tés hor­mo­na­les, chro­mo­so­mi­ques, céré­bra­les, géné­ti­ques, épi­gé­né­ti­ques. Le résul­tat est tou­te­fois tou­jours le même : on ne trou­ve rien. Même si l’hypothèse de la cau­se bio­lo­gi­que de l’homosexualité est enco­re répan­due dans le grand public, au niveau scien­ti­fi­que elle sem­ble défi­ni­ti­ve­ment dépas­sée.