Un prêtre belge témoigne: j’étais traditionaliste

Je suis curé de plusieurs paroisses belges depuis 15 ans. En paroisse, j’ai plus ou moins tout vu et tout entendu : pains “pitta” à la place des hosties, absences d’ornements, diktats grotesques d’équipes liturgiques, célébrations plus proche du carnaval que du renouvellement du Sacrifice de la Croix… Le tout au nom de la créativité pastorale. Très tôt, j’ai découvert ce que l’on appelle de façon abusive “la Tradition” et la “Messe traditionnelle ». J’ai fréquenté les “fraternités sacerdotales” Saint-Pierre et Saint-Pie X et j’ai rencontré, hélas, beaucoup d’orgueil. Avec le recul, je me rends compte que mes motivations étaient négatives.

L’ambassadeur qui aimait trop les hommes

Je vous livre ici, avec une petite histoire inédite, ce qui s’est vraiment passé dans l’affaire de l’ambassadeur gay refusé par le pape François. Un pape dont la colère a fait trembler les murs de Sainte-Marthe. Vendredi dernier, une délégation s’est rendu dans le bureau du pape pour le mettre devant le fait accompli concernant Stefanini, certains de recevoir sa gratitude. Mais tout à coup – et il s’agit ici d’un témoignage direct – on commença à entendre des éclats de voix provenant du bureau du pape, des éclats de voix de plus en plus violents.

Je ne suis pas Charlie

Quand la satire oublie l’intelligence et tombe dans la vulgarité, elle n’est plus qu’une forme de fanatisme dissimulé : elle n’a pas l’intention de rire du monde en le représentant sens dessus-dessous mais bien de le renverser, avec une volonté de puissance, pour le dominer en détruisant ses adversaires par des allusions calomnieuses.

Pourquoi nous ne pouvons pas être Charlie

Une brève remarque sur Voltaire afin de clôturer définitivement le débat : il n’a jamais dit ni prononcé le célèbre « je ne suis pas d’accord avec ce que vous dites mais je me battrai jusqu’au bout pour que vous puissiez le dire » mais en revanche il avait l’habitude de clôturer ses lettres par « écrasons l’infâme » en se référant principalement aux « fanatiques » catholiques.