Peut-on digitaliser les sacrements sans rendre infranchissable la distance entre l’homme et son Dieu ?

Bénir des rameaux par internet, participer à une messe télévisée été enregistrée la veille, confesser les malades par téléphone, voilà quelques initiatives souvent bien accueillies par les fidèles qui pour une raison ou l’autre sont empêchés de se déplacer ainsi que par les prêtres qui peuvent désormais exercer une partie de leur ministère en télétravail depuis leur salon.

L’Église n’échappera pas à ce mouvement de digitalisation qui bouleverse notre société qui ne sera pas sans conséquence sur la manière dont nous concevons la liturgie et les sacrements.

La crise du coronavirus a joué un rôle d’accélérateur dans ce processus qui s’impose avec force à toute l’Église. Dans cet article, Olivier Collard soulève quelques questions brûlantes pour ouvrir ce débat qui ne peut attendre.

Comment aborder ce défi au niveau liturgique, dogmatique et pastoral ? Comment annoncer aujourd’hui la parole du Christ sans rendre infranchissable la distance entre l’homme et son Dieu ?