Ordonner des femmes diacres n’est pas la solution

Les fem­mes jouis­sa­ient autre­fois d’u­ne influen­ce con­si­dé­ra­ble dans l’Eglise catho­li­que. La com­mis­sion créée par le Pape ne pour­ra pas fai­re revi­vre cet­te épo­que. Ordonner des fem­mes dia­cres risque au con­trai­re de nous rame­ner en arriè­re. L’Eglise ayant défi­ni­ti­ve­ment exclu l’ac­cès des fem­mes la prê­tri­se, le risque est grand que ces der­niè­res ne soient con­fi­nées dans des rôles subal­ter­nes et que la mes­se catho­li­que ne se tran­sfor­me en une piè­ce de théâ­tre dans laquel­le tous les seconds rôles sera­ient joués par des fem­mes.

Rahner, le prophète de l’Eglise ouverte

Dans l’Eglise du futur, sou­te­nait Rahner en 1972, une com­mu­nau­té de base devra pou­voir choi­sir en son sein un chef capa­ble de la gui­der et la pré­sen­ter à l’Evêque pour qu’il soit vali­de­ment ordon­né, même s’il est marié ou si c’e­st une fem­me. Cette Eglise devra être ouver­te à tou­tes les doc­tri­nes pour se rap­pro­cher de l’Eglise de l’Evangile dans laquel­le on pou­vait dire à peu près tout et où l’on pou­vait publi­que­ment expri­mer ce qu’on vou­lait. Les déci­sions seront pri­ses par la base de façon décen­tra­li­sée, les divorcés-remariés pour­ront accé­der aux sacre­men­ts, la mes­se du diman­che ne sera plus obli­ga­toi­re et l’or­dre, l’or­tho­do­xie et la clar­té devront être aban­don­nés.

Les chrétiens luttent contre la fin du monde

Voilà ce qu’ils ne com­pren­nent pas de nous autres, les catho­li­ques: nous ne nous lançons par dans des guer­res “inté­gri­stes” con­tre ceci ou cela, non ne lut­tons pas uni­que­ment pour notre sur­vie. Nous lut­tons con­tre la mort. Nous lut­tons con­tre la fin du mon­de.

Le Seigneur est né, entre le boeuf et les âneries

“Quand je dis que la famil­le de Jésus était riche, on pous­se des hau­ts cris mais qu’est-ce que j’y peux? C’est la réa­li­té!”, disait le Cardinal Biffi. Je n’ar­ri­ve pas à com­pren­dre pour­quoi une tel­le famil­le, un Saint Joseph qui était d’u­ne famil­le noble, aisée, qui a fait en sor­te que sa famil­le ne man­que jamais de rien, qui était un hon­nê­te tra­vail­leur, qui a bâti sa for­tu­ne en tri­mant tou­te sa vie devrait être discré­di­té de la sor­te et pré­sen­té non seu­le­ment com­me un vaga­bond mort de faim mais aus­si com­me quel­qu’un qui était inca­pa­ble de s’oc­cu­per de sa fem­me au point de la fai­re accou­cher dans une man­geoi­re et qui trai­tait son pro­pre fils enco­re plus mal en le lais­sant nu dans le froid sous un âne et un bœuf.

Ils ont réveillé le Serpent!

Les évê­ques dans les jour­naux et les jour­naux des évê­ques accla­ment en chœur le sacri­lè­ge : l’enfant qui a rom­pu l’hostie pour la don­ner à son père divor­cé rema­rié : une mise en scè­ne selon moi, des fou­tai­ses selon d’autres. Mais qu’on me par­don­ne : qui est celui qui a tant besoin de nos men­son­ges mêlés à la véri­té ? Qui est l’inspirateur du sacri­lè­ge ? Qui est le père du men­son­ge ? Tel l’oracle du Seigneur et le Seigneur des cieux nou­veaux et de la ter­re nou­vel­le, on a réveil­lé le Serpent et ses sif­fle­men­ts s’élèvent dans le Sanhédrin, réson­nent dans le tem­ple et reten­tis­sent hors du tem­ple jusque dans le mon­de, pro­vo­quant un ton­ner­re d’applaudissements, de pleurs et de rires.

Je confesse…

Je con­tem­ple les voû­tes de cet­te égli­se de quar­tier que je n’ai jamais aimée et que je n’avais jamais con­si­dé­rée com­me ma mai­son. Cette fois, oui, je me sens en famil­le, je fixe ces voû­tes et elles me sem­blent infi­ni­ment chè­res. On dirait la char­pen­te du ven­tre d’un grand bateau per­du en plei­ne tem­pê­te au beau milieu de l’océan. Et je me sens moi aus­si sur la bar­que de Pierre avec Jésus à bord qui fait sem­blant de dor­mir. Et ma pani­que se cal­me et se tran­sfor­me en rire lor­sque le Messie ouvre un œil, qu’il me fixe et qu’il dit à voix bas­se : « Ne crai­gnez pas : je suis là, ne le voyez-vous pas ? Allons, du cal­me… voyons ce que font les autres, et Pierre. Toi, fais sem­blant de rien. »

Que dirait Jésus au Synode sur la famille?

Certains se deman­dent ce que le Synode sur la famil­le appor­te­ra de nou­veau. Et si tout avait déjà été dit il y a plus de 2000 ans? Le mes­sa­ge de Jésus doit-il être actua­li­sé — remis dans son con­tex­te histo­ri­que — ou est-il au con­trai­re une véri­té immua­ble ? Le Christ est-il la Vérité ou faut-il recon­naî­tre une éga­le véri­té en cha­que con­scien­ce indi­vi­duel­le? Faut-il lais­ser une gran­de mar­ge de manœu­vre aux évê­ques ou l’u­ni­té est-elle pré­fé­ra­ble? L’Eglise doit-elle évo­luer avec les men­ta­li­tés du mon­de ou n’est-elle juste­ment pas du mon­de? Et si nous lais­sions le Christ pren­dre la paro­le au Synode, que dirait-il?

Sic transeunt desideria mundi

Un con­flit ter­ri­ble entre la Pensée Unique et l’Eglise catho­li­que est sur le point d’é­cla­ter. Le réfé­ren­dum irlan­dais n’e­st que le der­nier ava­tar d’un long pro­ces­sus de déchri­stia­ni­sa­tion de l’Occident qui a com­men­cé il y a plus de 500 ans. Dans cet arti­cle den­se et apo­ca­lyp­ti­que, Antonio Margheriti et Vittorio Messori décryp­tent pour nous l’ac­tua­li­té à la lueur de l’hi­stoi­re et nous mon­trent que ce pro­ces­sus ne doit rien au hasard ni à une éro­sion natu­rel­le des croyan­ces. S’en suit une com­pa­rai­son éton­nan­te avec les der­niè­res révo­lu­tions occi­den­ta­les avant de nous révé­ler une véri­té sai­sis­san­te et ter­ri­ble­ment actuel­le. Un arti­cle à lire et à médi­ter abso­lu­ment.

Les splendeurs des églises sont la richesse des pauvres

Quelle que soit l’époque, le pau­vre qui entrait dans une égli­se dont il avait bien sou­vent con­tri­bué géné­reu­se­ment à la con­struc­tion savait une cho­se : tou­te cet­te splen­deurs, ces murs somp­tueux, ces sain­ts repré­sen­tés sur ces tableaux magni­fi­ques, la musi­que subli­me, cha­que sacre­ment, le salut même que tou­tes ces cho­ses sym­bo­li­sa­ient et pro­met­ta­ient lui appar­te­na­ient. Tout cela était là pour lui, à son entiè­re dispo­si­tion, tout l’apparat uni­ver­sel glo­rieux et triom­phant de l’Eglise éta­ient au ser­vi­ce de son âme.

L’Eglise en kit

Pour rem­plir les égli­ses vides, aujour­d’­hui tout est per­mis. Tout, sauf être inté­gri­ste bien sûr car il s’agit de l’unique péché restant, du seul péché ori­gi­nel qu’il soit enco­re pos­si­ble de com­met­tre. On peut tout pen­ser, tout chan­ger, tout dire et tout fai­re, tant qu’on est pas inté­gri­ste. N’a-t-on pas ten­dan­ce à accu­ser un peu vite ces inté­gri­stes de tous les maux ? Ce dia­lo­gue prô­né par les moder­ni­stes n’est-il pas par­fois un com­pro­mis entre le bien et le mal ? Cette obses­sion de fai­re sal­le com­ble à tout prix est-elle vrai­ment sans risque ?