Sic transeunt desideria mundi

Un con­flit ter­ri­ble entre la Pensée Unique et l’Eglise catho­li­que est sur le point d’é­cla­ter. Le réfé­ren­dum irlan­dais n’e­st que le der­nier ava­tar d’un long pro­ces­sus de déchri­stia­ni­sa­tion de l’Occident qui a com­men­cé il y a plus de 500 ans. Dans cet arti­cle den­se et apo­ca­lyp­ti­que, Antonio Margheriti et Vittorio Messori décryp­tent pour nous l’ac­tua­li­té à la lueur de l’hi­stoi­re et nous mon­trent que ce pro­ces­sus ne doit rien au hasard ni à une éro­sion natu­rel­le des croyan­ces. S’en suit une com­pa­rai­son éton­nan­te avec les der­niè­res révo­lu­tions occi­den­ta­les avant de nous révé­ler une véri­té sai­sis­san­te et ter­ri­ble­ment actuel­le. Un arti­cle à lire et à médi­ter abso­lu­ment.

Les splendeurs des églises sont la richesse des pauvres

Quelle que soit l’époque, le pau­vre qui entrait dans une égli­se dont il avait bien sou­vent con­tri­bué géné­reu­se­ment à la con­struc­tion savait une cho­se : tou­te cet­te splen­deurs, ces murs somp­tueux, ces sain­ts repré­sen­tés sur ces tableaux magni­fi­ques, la musi­que subli­me, cha­que sacre­ment, le salut même que tou­tes ces cho­ses sym­bo­li­sa­ient et pro­met­ta­ient lui appar­te­na­ient. Tout cela était là pour lui, à son entiè­re dispo­si­tion, tout l’apparat uni­ver­sel glo­rieux et triom­phant de l’Eglise éta­ient au ser­vi­ce de son âme.

L’Eglise en kit

Pour rem­plir les égli­ses vides, aujour­d’­hui tout est per­mis. Tout, sauf être inté­gri­ste bien sûr car il s’agit de l’unique péché restant, du seul péché ori­gi­nel qu’il soit enco­re pos­si­ble de com­met­tre. On peut tout pen­ser, tout chan­ger, tout dire et tout fai­re, tant qu’on est pas inté­gri­ste. N’a-t-on pas ten­dan­ce à accu­ser un peu vite ces inté­gri­stes de tous les maux ? Ce dia­lo­gue prô­né par les moder­ni­stes n’est-il pas par­fois un com­pro­mis entre le bien et le mal ? Cette obses­sion de fai­re sal­le com­ble à tout prix est-elle vrai­ment sans risque ?