Il aura fallu tout rendre compréhensible pour qu’on n’y comprenne plus rien

Il aura fal­lu atten­dre que la mes­se soit dite dans notre lan­gue pour que nous n’y com­pre­nions plus rien. Il aura fal­lu atten­dre « la par­ti­ci­pa­tion » pour deve­nir men­ta­le­ment pas­sifs mal­gré notre hype­rac­ti­vi­té phy­si­que. Nous en som­mes arri­vés au point que la Présence réel­le sur l’autel en est rédui­te à une sim­ple abstrac­tion : sou­vent les fidè­les n’en sont plus con­scien­ts et le cler­gé, de son côté, ne mani­fe­ste que de l’indifférence, quand ce n’est pas du scep­ti­ci­sme. Tous sont cepen­dant una­ni­mes sur le fait qu’il ne s’agisse que d’un sym­bo­le.

Est-on homosexuel de naissance?

Depuis la fin des années 1950 du siè­cle der­nier, des mon­ta­gnes de temps et d’argent ont été inve­stis pour cher­cher une cau­se bio­lo­gi­que à l’homosexualité, quel­que cho­se sur la base de quoi on aurait pu affir­mer que l’on est « homo­se­xuel de nais­san­ce ». Au fur et à mesu­re que la tech­no­lo­gie pro­gres­sait, on a explo­ré des pos­si­bi­li­tés hor­mo­na­les, chro­mo­so­mi­ques, céré­bra­les, géné­ti­ques, épi­gé­né­ti­ques. Le résul­tat est tou­te­fois tou­jours le même : on ne trou­ve rien. Même si l’hypothèse de la cau­se bio­lo­gi­que de l’homosexualité est enco­re répan­due dans le grand public, au niveau scien­ti­fi­que elle sem­ble défi­ni­ti­ve­ment dépas­sée.