Discours du Pape François à la délégation du Forum des Associations Familiales

Certains ont réduit Amoris lae­ti­tia à une casui­sti­que sté­ri­le du gen­re “on peut, on ne peut pas”. Ils n’ont rien com­pris ! D’ailleurs, dans Amoris lae­ti­tia, on ne cache pas les pro­blè­mes, les pro­blè­mes de la pré­pa­ra­tion au maria­ge. Vous qui aidez les fian­cés à se pré­pa­rer : il faut dire les cho­ses clai­re­ment, n’est-ce pas ? Clairement. Une fois, une dame m’a dit, à Buenos Aires : “Vous les prê­tres, vous êtes des peti­ts malins.. Pour deve­nir prê­tre, vous fai­tes huit années d’é­tu­de, vous vous pré­pa­rez pen­dant huit ans. Et puis, si après quel­ques années ça ne va pas, vous écri­vez une bel­le let­tre à Rome ; et à Rome on vous don­ne la per­mis­sion, et vous pou­vez vous marier. Par con­tre, à nous, vous nous don­nez un sacre­ment pour tou­te la vie on doit se con­ten­ter de trois ou qua­tre ren­con­tres de pré­pa­ra­tion. Ce n’e­st pas juste”. Et cet­te dame avait rai­son.