Ordonner des femmes diacres n’est pas la solution

Les femmes jouissaient autrefois d’une influence considérable dans l’Eglise catholique. La commission créée par le Pape ne pourra pas faire revivre cette époque. Ordonner des femmes diacres risque au contraire de nous ramener en arrière. L’Eglise ayant définitivement exclu l’accès des femmes la prêtrise, le risque est grand que ces dernières ne soient confinées dans des rôles subalternes et que la messe catholique ne se transforme en une pièce de théâtre dans laquelle tous les seconds rôles seraient joués par des femmes.

Que dirait Jésus au Synode sur la famille?

Certains se demandent ce que le Synode sur la famille apportera de nouveau. Et si tout avait déjà été dit il y a plus de 2000 ans? Le message de Jésus doit-il être actualisé – remis dans son contexte historique – ou est-il au contraire une vérité immuable ? Le Christ est-il la Vérité ou faut-il reconnaître une égale vérité en chaque conscience individuelle? Faut-il laisser une grande marge de manœuvre aux évêques ou l’unité est-elle préférable? L’Eglise doit-elle évoluer avec les mentalités du monde ou n’est-elle justement pas du monde? Et si nous laissions le Christ prendre la parole au Synode, que dirait-il?

Un changement historique en matière de nullité du mariage

La réforme du Pape François de la loi sur la nullité du mariage pourrait fournir une solution aux divorcés catholiques. La procédure sera gratuite, rapide et plus juste et permettra aux unions contractées à la légère d’être plus facilement déclarées nulles. Les motifs de nullité ont également été élargis dans un souci d’ouverture et de miséricorde. Les divorcés catholiques pourront donc plus facilement se remarier et accéder à nouveau à la communion. Tout cela sans déroger à la règle de l’indissolubilité du mariage et sans attendre les conclusions du Synode.

François et les migrants, fausse naïveté ou amour véritable ?

Nous sommes nombreux à nous interroger sur les déclarations actuelles du Pape et ses appels à la communauté internationale pour plus de solidarité envers les migrants. Certains parlent de naïveté et d’autres comme le vaticaniste Sandro Magister de péronisme, un mouvement populaire dans laquelle le peuple et les pauvres seraient bons par nature. Le Pape et l’Eglise catholique sont-ils vraiment naïfs face aux risques posés par l’afflux des migrants ou nous mettent-ils face à une vérité que nous ne voulons pas voir ?