Rahner, le prophète de l’Eglise ouverte

Dans l’Eglise du futur, soutenait Rahner en 1972, une communauté de base devra pouvoir choisir en son sein un chef capable de la guider et la présenter à l’Evêque pour qu’il soit validement ordonné, même s’il est marié ou si c’est une femme. Cette Eglise devra être ouverte à toutes les doctrines pour se rapprocher de l’Eglise de l’Evangile dans laquelle on pouvait dire à peu près tout et où l’on pouvait publiquement exprimer ce qu’on voulait. Les décisions seront prises par la base de façon décentralisée, les divorcés-remariés pourront accéder aux sacrements, la messe du dimanche ne sera plus obligatoire et l’ordre, l’orthodoxie et la clarté devront être abandonnés.