Un dialogue intime avec Jésus (2)

Il y a dans notre cœur un mor­ceau de chair qui a été pré­ser­vé de la souil­lu­re du péché ori­gi­nel et qui a con­ser­vé tou­te sa pure­té. C’est à tra­vers elle que Jésus réson­ne en nous, du cœur à l’e­sprit. Notre con­scien­ce la plus pro­fon­de se résout à lui fai­re écho: c’e­st com­me cela qu’il nous répond. C’était pro­ba­ble­ment déjà ce qui se pas­sait pour Don Camillo. Il y en qui par­le­ront de schi­zo­ph­ré­nie. Ce sont des imbé­ci­les, en fait. J’arrive à l’é­gli­se et je m’as­sois. Je le con­tem­ple à tra­vers son effi­gie posée sur l’au­tel: la magni­fi­que icô­ne qui m’e­st deve­nue fami­liè­re. Derrière cet­te ima­ge se trou­ve le Dieu vivant sur sa “sain­te mon­ta­gne”, le taber­na­cle.

Un dialogue intime avec Jésus

C’est arri­vé il y a un peu plus d’un mois. Pour une fois, j’é­tais arri­vé à l’Eglise non seu­le­ment à temps mais même lar­ge­ment en avan­ce pour la mes­se, ce qui est excep­tion­nel pour moi qui suis un retar­da­tai­re chro­ni­que. J’en ai donc pro­fi­té pour discu­ter un peu avec Lui, devant cet­te icô­ne sur l’au­tel qui me fixait avec inten­si­té, devant le Saint-Sacrement. Oui, dans mon Eglise, le Saint-Sacrement se trou­ve au fond, der­riè­re… un para­vent sur l’au­tel. Je vous résu­me le mono­lo­gue façon Don Camillo que j’ai eu avec Lui car sa pré­sen­ce était si inten­se que je pou­vais clai­re­ment distin­guer ses répon­ses au tra­vers de cet­te peti­te voix inté­rieu­re que j’ap­pel­le ma con­scien­ce.