Deux papes, deux agendas. Pour Benoît la priorité c’est Dieu, pour François c’est l’homme
Ce qui frappe dans le magistère et dans les principaux actes de cette dernière phase du pontificat…
Ce qui frappe dans le magistère et dans les principaux actes de cette dernière phase du pontificat…
Qu’elle est douce et belle, qu’elle est accueillante la maison du Père au matin, un peu comme celle d’un ami. Je suis un hôte inattendu parmi les quelques habitués de la liturgie du matin et j’ai bien senti la surprise de Jésus-lui-même qui n’a pas manqué de me surprendre à son tour : « je t’ai attendu chaque matin ». Comme il me semble doux et familier ce grand Crucifix à côté de moi, presque vivant comme, s’il allait d’un moment à l’autre se tourner vers moi pour me rendre mon regard.
Saviez-vous que Darwin était un théologien qui croyait en Dieu et qu’il est enterré dans la cathédrale de Westminster? Probablement pas. Vous n’avez sans doute pas non plus lu ses livres, comme bon nombre de ses admirateurs. Un petit échantillon de son œuvre principale? « Les deux sexes devraient s’interdire le mariage lorsqu’ils se trouvent dans un état trop marqué d’infériorité de corps ou d’esprit. Quiconque contribuera à empêcher ces mariages rendra grand service à l’humanité ». Darwin prônait également de laisser mourir les malades et les faibles pour renforcer la race humaine par la sélection naturelle et d’interdire aux « membres les plus débiles des sociétés civilisées » de se reproduire. Oui, c’est bien le même Darwin qu’on impose aujourd’hui dans les écoles.
Les athées, ma chère, ont un rôle à jouer dans le plan de la Providence: ils sont là pour démontrer qu’Il veut être le Dieu du clair-obscur, de la lumière et de l’ombre, un Dieu qui laisse des indices de sa présence et de l’espace pour les doutes sur son existence: tout cela est Grâce!