La liturgie est une rencontre avec le Christ

Dans la liturgie, « nous ne célébrons pas seulement le ‘Jésus de l’histoire’ ni le ‘Christ de la foi’. Nous reconnaissons humblement le Christ ressuscité comme Dieu, notre Seigneur. Il n’est pas démythologisé ni éloigné de tout ce qui concerne notre foi: malgré la valeur académique d’une telle séparation, elle ne peut nullement être considérée comme une entreprise légitime dans le culte de l’Eglise. Quand nous célébrons la Sainte Liturgie, nous participons à l’adoration du Christ qui s’est fait homme pour notre salut, pleinement humain et pleinement divin ». C’est pourquoi, a souligné cardinal Sarah, « la liturgie ne peut pas devenir une simple célébration de la fraternité mais doit devenir le culte de Dieu ».

Il faut remettre Dieu au centre de la messe

Pour Don Nicola Bux, l’abandon du latin a contribué à la désacralisation de la liturgie. Pour lui, on a mis un accent exagéré sur la Dernière Cène pour en faire un repas au détriment du caractère cosmique, rédempteur et sacrificiel de la Messe. Il faut donc restaurer la discipline en matière de musique sacrée et des canons de l’art sacré, deux aspects étroitement liés à la liturgie. La « réforme de la réforme » voulue par Ratzinger et soutenue par le Pape François doit remédier à à l’anarchie dans la liturgie en réaffirmant le droit de Dieu sur cette dernière.